Pour ceux qui souhaitent diversifier leurs sources de revenus une fois à la retraite et non seulement être propriétaire de leur résidence principale, l’investissement locatif s’impose.
Cette alternative permet pêle-mêle : de s’assurer des revenus supplémentaires réguliers, de bénéficier d’avantages fiscaux et parfois d’optimiser une éventuelle transmission.
Plusieurs dispositifs existent, tels que :
La loi Pinel, qui permet de bénéficier de jusqu’à 21 % de réduction d’impôt pour une location d’un bien pendant 12 ans minimum ;
La loi Girardin, focalisée sur les investissements dans les départements et régions d’outre-mer ;
La loi Malraux, qui concerne la restauration et la location des biens anciens.
Pour ce qui est de l’achat, il est tout à fait possible d’acquérir des biens immobiliers sans intermédiaire mais aussi d’investir dans l’immobilier via une Société Civile de Placement Immobilier (SCPI), ou un Organisme de Placement Collectif en Immobilier (OPCI). Dans le premier cas, il s’agit d’une société qui a pour fonction l’acquisition et la gestion d'un patrimoine immobilier locatif. Elle acquiert des biens, en assure la gestion et verse des revenus fonciers aux investisseurs. Les OPCI sont des sociétés similaires, c’est-à-dire qu’elles investissent majoritairement dans des actifs immobiliers. Toutefois, une partie des investissements portent sur des produits financiers. Les revenus perçus via une OPCI peuvent donc être des revenus fonciers mais aussi mobiliers.
À noter que les biens générant des revenus peuvent aussi bien être des logements que des locaux destinés aux entreprises.
La nue-propriété
Acquérir un bien immobilier mais en confier l’usufruit (gestion de la location, perception des loyers associés, paiement des charges, etc.) à un tiers (entreprise, enfant, etc.) est également une manière de préparer sa retraite. Le propriétaire renonce généralement à l’exploitation de son bien pendant une période assez longue, entre une quinzaine et une vingtaine d’années mais a l’avantage de bénéficier d’une fiscalité avantageuse.
Au terme du contrat, de préférence au moment de la retraite, le propriétaire peut à nouveau jouir de son bien et le louer afin d’en tirer des revenus, voir le vendre pour disposer du capital.
Autre avantage, la nue-propriété facilite la transmission de son patrimoine à un proche.
Vendre son logement en viager
La vente en viager constitue un autre moyen d’améliorer sa retraite. En pratique, cela signifie que la personne retraitée vend son bien à un tiers mais continue à y habiter jusqu’à sa mort. En échange, l’acheteur lui verse un bouquet (entre 20 et 30 % du prix du bien) ainsi qu’une « rente » jusqu’à sa mort.
Selon la longévité du retraité, cette alternative peut s’avérer très avantageuse, à condition de bien négocier le montant de la rente.
Louer une partie de son bien
Si la configuration de votre bien le permet, vous pouvez tout à fait envisager d’en louer une partie. Il peut s’agir d’une chambre, d’un garage ou encore d’un studio indépendant aménagé.
L’immobilier offre plusieurs solutions pour améliorer sa retraite. Ces dernières peuvent selon les cas être combinées entre elles ou avec d’autres dispositifs comme le Plan épargne retraite populaire (PERP) ou encore l’assurance-vie. Avant d’opter pour une ou plusieurs de ces solutions, il convient d’analyser les différents avantages et inconvénients de chacune.