A l’inverse de ce que l’on pourrait penser, les stations balnéaires ne sont que rarement attractives d’un point de vue financier. Car même si le prix de la location est élevé, le prix d’achat en lui-même est bien plus important. Dans ce sens, quitte à louer moins cher, il est donc mieux d’investir dans une autre commune du littoral. La rentabilité globale n’en sera que meilleure.
Prenons le cas pratique d’Hossegor dans les Landes. Ce site est très réputé pour ses spots de surf à couper le souffle. L’article de Echos nous informe que : “un appartement de 45 mètres carrés loué du 15 juin au 15 septembre avec un taux de vacance locative de 20 % permet de dégager un revenu locatif de 13.280 euros. Soit, 1.602 euros de plus que pour le même type de bien à Antibes Juan-les-Pins et 5.244 euros de plus qu’à Argelès-sur-Mer. Cependant, au regard d’un prix d’achat plus important (304.965 euros contre 228.555 euros et 123.120 euros respectivement), le rendement brut minimum annuel ne s’y affiche qu’à 4,4 % contre 5,1% dans la station des Alpes-Maritimes et surtout 6,5 % dans celle des Pyrénées-Orientales.”
Des touristes toute l'année !
Certaines communes sont bien plus avantageuses que ces stations balnéaires. En effet, il existe des villes qui ont l’avantage d’attirer des touristes régulièrement et toute l’année.
Par exemple Fécamp, en Seine-Maritime en est la parfaite illustration. Bien que la ville ne soit pas très ensoleillée, elle représente une rentabilité brute de 10,9% pour un bien deux-pièces de 45m² d’une valeur de 80 000 €.
Penser aux coûts annexes
Mais il ne faut pas se focaliser uniquement sur l’aspect premier que représente la rentabilité.
« Il est impératif, pour qui cherche à dégager du rendement, de prendre aussi en considération tous les coûts annexes comme les éventuelles charges de copropriété, les impôts sur les revenus fonciers, les taxes locales et surtout les frais de gestion de mise en location du bien, qui viennent empiéter sur la rentabilité », nous détaille Anthony Guérin.