La location meublée professionnelle bénéficie de nombreux avantages fiscaux, notamment en matière d’imposition. Grâce au statut de LMP, les bénéfices générés par la location meublée ne sont pas soumis à l’imposition des revenus fonciers, mais au régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Le loueur en meublé professionnel est ainsi assimilé à un entrepreneur individuel, à la tête d’une entreprise dont l’objet serait l’exploitation d’un appartement, d’une chambre d’EHPAD ou d’une résidence service.
Pendant l’année de son paiement ou sur toute la durée d’amortissement, le loueur en meublé professionnel peut également déduire les frais d’acquisition de l’immeuble, contrairement à une location nue imposable au revenu foncier. Cet avantage permet de réduire fortement l’imposition des bénéfices réalisés ; dans le détail, ces frais correspondent :
Aux frais d’acte notarié ;
Aux frais de garantie ;
À la rémunération des intermédiaires ;
Aux émoluments du notaire ;
etc.
Concrètement, ce régime fiscal particulier permet au loueur de percevoir des revenus non fiscalisés, pendant une longue période.
Autre avantage du statut de LMP : lorsqu’il achète un bien destiné à la location meublée, l’investisseur achète un bien qu’il met à disposition d’une société qui en assurera l’exploitation en tant que résidence de tourisme, hôtel, maison de retraite... Par conséquent, l’investisseur n’assume aucune contrainte de gestion. Dans les faits, il n’a pas besoin de chercher de locataire pour occuper le bien, et il ne doit pas non plus se charger des travaux entre deux locations : c’est l’exploitant du bien qui s’en charge. Par ailleurs, l’exploitant s’engage à verser un loyer mensuel à l’investisseur, même si le bien n’est pas loué, comme stipulé dans le bail commercial.
Ce bail, d’une durée initiale de 9 ans, peut être prolongé à son terme. Il est avantageux pour l’investisseur, qui a l’assurance :
De percevoir un loyer même si le bien n’est pas loué (sauf en cas de faillite de l’exploitant) ;
De bénéficier d’une indexation du loyer indiqué dans le bail ;
De connaître la répartition des charges d’entretien, de réparation et de gros travaux entre le bailleur et le preneur à bail.