Concernant la fiscalité du crowdfunding, aucune règle ne régit spécifiquement ce type de financement. Les sommes investies et les éventuels gains (selon leur nature) sont soumis aux règles d’impositions traditionnelles sur l’impôt sur le revenu (IR). Le crowdfunding peut toutefois donner lieu à une déduction fiscale selon l’investissement.
Fiscalité des dons sans contrepartie
Faire un don à un organisme d’intérêt général et/ou reconnu d’utilité public, en passant par un site de financement participatif, permet de bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 66 % de la somme versée, dans la limite de 20 % du revenu imposable. En cas de don à un organisme d’intérêt général, sans but lucratif, visant à aider gratuitement les personnes démunies (distribution de nourriture, vêtements, fournitures, etc.), le donateur peut déduire de ses impôts 75 % de la somme donnée, dans une limite de 536 euros (en 2018). L’éventuel excédent peut, lui, être déduit à hauteur de 66 %.
Fiscalité du prêt avec intérêt
Les intérêts liés à un prêt sur une plateforme de crowfunding - comme tous les placements à revenus fixes – sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) et son taux global de 30 % (taux de 12,8 % + prélèvements sociaux à un taux de 17,2 %). Le PFU est prélevé directement par les plateformes de crowdlending. Toutefois, le financeur du prêt a également la possibilité de choisir le barème progressif de l’IR.
Fiscalité sur l’investissement en capital
Si un contribuable investit de l’argent dans une entreprise, il peut bénéficier d’avantages fiscaux lors de son entrée et à sa sortie du capital, en fonction de certains critères :