Contrairement à la déduction, la réduction est une somme soustraite directement du montant de l’impôt à payer, soit après l’application du barème progressif, du quotient familial et de la décote. La réduction implique de payer suffisamment d’impôts pour en profiter totalement. Car si son montant est supérieur à votre impôt, vous n’aurez certes rien à payer, mais la différence sera perdue. En effet, elle n’est ni remboursée comme excédent, ni reportable sur l’année suivante. Donc, si votre impôt est de 1 000 € et que vous bénéficiez d’une réduction d’impôt de 1 500 €, vous paierez 0 € mais les 500 € de différence reviendront au Trésor public. Parmi les réductions d’impôt possibles, on peut citer les sommes versées pour l’emploi d’un salarié à domicile, les dons à des associations caritatives, les investissements en outre-mer (loi Girardin) ou dans un fonds commun de placement dans l'innovation (FCPI), ou encore l’achat d’un appartement dans le but de le louer.