Depuis le 1er janvier 2019, l’impôt sur le revenu se prélève en amont, directement à la source. Sa comptabilisation s’effectue différemment selon les catégories de contribuables.
Salariés, fonctionnaires, retraités, demandeurs d’emploi, personnes en arrêt maladie prolongé : l’impôt est collecté par le tiers payeur (employeur, Pôle emploi, Sécurité sociale, caisse de retraite, etc.).
Travailleurs indépendants, agriculteurs ou bailleurs percevant des revenus fonciers : l’impôt fait l’objet d’acomptes, prélevés chaque mois ou chaque trimestre par l’administration fiscale.
Chaque contribuable dispose d’un taux de prélèvement à la source calculé selon ses revenus. Vous recevez donc votre rémunération, par le biais de bulletins de salaire, de pensions de retraite ou d’indemnités journalières, directement allégée de l’impôt sur le revenu. En cas d’évolution de votre situation fiscale (promotion, changement de poste, mariage, naissance, etc.), vous pouvez modifier votre taux de prélèvement à la source en signalant un changement de situation.
Ce nouveau système de prélèvement se voit ainsi simplifié : toute déclaration de changement de situation peut se faire en ligne ou par téléphone, sans devoir attendre la prochaine période de déclaration de revenus. Par ailleurs, il n’est plus nécessaire de prévoir la somme des impôts dus chaque année, puisqu’ils ont déjà été récoltés.
À la suite de la déclaration des revenus au printemps de chaque année, une régularisation du paiement de l’année précédente est effectuée. Ainsi, par exemple, la déclaration réalisée en 2021 permet de calculer le montant définitif de l’impôt sur le revenu de l’année 2020. Plusieurs cas de figure peuvent être observés.
Si votre impôt calculé est égal aux sommes déjà prélevées à la source en 2020, la situation est en équilibre et il n’y a aucune démarche à réaliser,
Si le montant de l’impôt calculé est supérieur aux sommes déjà prélevées à la source en 2020, il faudra payer un montant complémentaire (le solde à payer).
À l’inverse, si le montant définitif est inférieur aux sommes déjà réglées, l’administration fiscale rembourse le trop-perçu.