Une récente étude menée par OpinionWay pour le compte de la Carac (Caisse Autonome de Retraite des Anciens Combattants) montre que l’entraide financière reste l’un des rôles principaux de la famille. Explications.
Publié le 27/07/22
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Une récente étude menée par OpinionWay pour le compte de la Carac (Caisse Autonome de Retraite des Anciens Combattants) montre que l’entraide financière reste l’un des rôles principaux de la famille. Explications.
Pour 86 % des Français, l’entraide familiale apparaît même comme une évidence. En période de crise, elle prend le plus souvent la forme d’une aide financière.
Les trois quarts des personnes interrogées ont peur de l’avenir. Si la tendance est à la baisse par rapport à 2016, il n’empêche que la crise économique, le chômage et cette morosité sociétale touchent particulièrement les Français. La famille devient alors comme un refuge vers lequel se replier en cas de problème. Un refuge où l’on peut bénéficier d’un coup de pouce financier, si besoin. En effet, 7 Français sur 10 ont déjà aidé un proche financièrement. D’ailleurs, l’argent ne semble plus être un sujet tabou en famille, puisque 68 % des Français n’hésitent plus à échanger avec leurs proches sur ce sujet.
Si, en général, l’aide financière en famille provient des générations plus âgées, la tendance 2017 est à l’horizontalité. En effet, 76 % des Français sondés aident en priorité leurs frères et sœurs, puis leurs parents. Les enfants arrivent en troisième position sur le podium, cependant, ils touchent, en général, plus d’argent par mois, avec environ 194 € en moyenne, contre 154 € par mois pour les autres membres de la famille. L’entraide financière varie également en fonction du revenu du foyer aidant. Ainsi, un foyer gagnant moins de 1 500 € par mois donne en moyenne 309 € par an contre 2 677 € pour un foyer dépassant les 3 000 € par mois.
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L’épargne réagit également à la crise économique et au pessimisme des Français puisque près de la moitié des épargnants mettent de l’argent de côté en cas de problème financier futur. Ce type de placement est d’ailleurs considéré, comme le meilleur moyen pour entraider sa famille, pour 60 % des sondés.
Un tiers des Français épargne pour aider financièrement leurs proches. En tête des formes d’épargne préférées des Français, se placent les livrets d’épargne et l’assurance-vie, jugés plus sûrs que d’autres placements. Pour preuve, ils gagnent respectivement 17 points et 13 points en un an seulement. Cet argent épargné sera consacré pour payer les études supérieures des enfants ou des petits-enfants, leurs permis ou encore apporter un apport en cas d’achat immobilier.
La perte d’autonomie se prévoit au même titre que le financement des études ou l’achat d’un logement. Or, si le sujet est abordé par un tiers des Français, il ne semble pas vraiment préparé. Seulement 2 Français sur 10 ont annoncé avoir mis de l’argent de côté pour financer leur propre perte d’autonomie. Ceci dit, l’épargne reste en tête des moyens de financement préférés des Français pour la prévention de la perte d’autonomie, que ce soit celle d’un proche (58 %) ou la leur (66 %). L’épargne gagne même du terrain face aux contrats de prévoyance ou de dépendance spécifiques, par rapport à 2016.
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