Louer une place de parking ou un garage bénéficie d’un régime locatif souple s’il n’est assorti d’aucun logement. En tant que bailleur, vous êtes libre de le louer comme vous l’entendez. À vous de définir le montant du loyer, la durée du bail et les conditions de résiliation. Vous pouvez aussi décider de conclure le bail oralement avec votre locataire. Toutefois, sachez que cette solution peut être lourde de conséquences en cas de problème.
Une fiscalité attractive
La petite surface d’une place de parking ou d’un garage vous permet de limiter le coût de vos impôts. Sachez que si vos revenus locatifs bruts issus de votre bien sont inférieurs à 15 000 €, vous pouvez bénéficier d’un régime d’imposition simplifié appelé « régime micro-foncier ». Dans ce cas, « l’administration fiscale applique un abattement forfaitaire de 30 % » comme l’indique le Service Public sur son site Internet. *
Des coûts d’entretien limités
L’un des atouts indéniables d’investir dans un garage ou un parking est le peu de travaux d’entretien à effectuer. Généralement, seul un coup de peinture suffit pour donner un coup de fraîcheur à votre bien. Sachez toutefois que si vous investissez dans un garage faisant partie d’une copropriété, vous devrez vous acquitter d’une participation aux charges de copropriété de l’immeuble. Vous devez aussi assurer votre présence aux assemblées générales.
Rappel : les critères pour bien choisir une place de parking ou un garage
Vous souhaitez profiter des avantages d’un investissement dans une place de parking ou dans un garage ? Les principaux éléments auxquels vous devez porter attention sont :
La localisation. Renseignez-vous sur les zones où la demande de location est forte et axez votre recherche dessus.
L’accès à la place du parking ou au garage. Veillez à ce que la largeur ou la hauteur sous plafond permette à tout type de véhicule léger de stationner.
La proximité d’un ascenseur ou d’un escalier. Les places à proximité d’une issue sont généralement plus recherchées.