Les locataires tout comme les propriétaires louant de manière occasionnelle une partie de leur logement doivent le déclarer à l’administration fiscale.
- Les revenus imposés
Les revenus tirés de la location d’une ou plusieurs pièces de sa résidence principale doivent être déclarés et sont imposables dès lors qu’ils dépassent 760 euros par an (TTC).
- Régime d’imposition
Les revenus touchés dans le cadre d’une location meublée entrent dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
En dessous de 32 900 euros (année 2016) de recettes par an, l’activité peut être rattachée au régime micro-BIC. Les loueurs bénéficient à ce titre d’un « abattement forfaitaire de 50 % appliqué sur le montant des recettes pour déterminer le bénéfice imposable ». Cet abattement s’élève a minima à 305 euros.
Il est aussi possible d’opter pour le régime réel et de déduire l'ensemble de vos charges sur la même déclaration.
Lorsque les revenus dépassent 32 900 euros par an, ils dépendent automatiquement du régime réel d’imposition et il est possible de déduire ses charges.
- Les cotisations sociales
Dans certains cas, la location d’une chambre ou de plusieurs pièces de sa maison ou son appartement implique le paiement de cotisations sociales. C’est notamment le cas lorsque les recettes dépassent 23 000 euros par an (2017). Il faudra en outre, que l’on soit soumis aux cotisations sociales ou non, se soumettre aux prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine (15,5 %).