La gestion flexible permet de diminuer les risques de pertes de capital. Cependant, des risques de pertes limitées impliquent, dans le même temps, des gains eux aussi limités. Comme expliqué précédemment, cette méthode de gestion offre une grande liberté au gestionnaire. Il peut ainsi choisir les allocations qu’il juge les plus pertinentes. Toutefois, la gestion flexible – si elle permet une meilleure protection des capitaux – n’est pas pour autant exempte de tous risques. Un mauvais choix d’allocation, par exemple, peut s’avérer particulièrement infructueux.Gestion flexible : un pari sans risque ?
Ainsi, plusieurs possibilités s’offrent au gestionnaire au moment de choisir une stratégie de gestion de fonds flexibles :
- L’allocation des actifs suivant les convictions du gestionnaire ou en se basant sur des algorithmes mathématiques ;
- Dans quelles classes d’actifs investir : se cantonner aux actions et obligations, ou s’ouvrir à d’autres classes d’actifs comme les devises ou les matières premières.
- La zone géographique : choisir d’investir sur les marchés français, européen, américain, voire du monde entier ;
- L’exposition des actions : l’allocation peut varier de 0 à 100 % ou en respectant des limites fixées (par exemple, entre 30 % et 70 %).
La gestion flexible demande donc une parfaite connaissance et maîtrise des marchés financiers. L’anticipation des mouvements des marchés représente une des clefs pour augmenter ses chances de gains, en plus de limiter les risques.