L’assurance-vie est à privilégier lorsque l’objectif du placement est de diversifier son épargne, de la transmettre ou encore de disposer d’un placement souple et flexible.
Diversifier son épargne
L’assurance-vie a l’avantage d’offrir des possibilités d’investissement très variées, allant de l’immobilier à la santé, en passant par les matières premières, la technologie ou encore le fonds en euros garanti. Il est également possible d’accéder aux actions de nombreux pays, dont les États-Unis et certains pays d’Asie, à l’inverse du PEA pour lequel les investissements doivent se concentrer sur les actions européennes uniquement. En outre, aucun plafond de versement n’est établi pour l’assurance-vie.
Transmettre son épargne
Si l’objectif de votre placement est de préparer la transmission de votre patrimoine, l’assurance-vie est le placement idéal. Il permet en effet de transmettre jusqu’à 152 500 € aux bénéficiaires de votre choix sans payer de droits de succession. Toutefois, si le montant en jeu dépasse la limite des 152 500 €, une taxe forfaitaire de 20 % s’applique jusqu’à 700 000 €. Elle passe à 31,25 % pour les montants encore supérieurs. Le PEA, quant à lui, est soumis aux droits de succession en cas de décès du souscripteur.
Disposer de son épargne
Vous souhaitez disposer de votre épargne ? Les retraits et les versements réguliers sont possibles sur l’assurance-vie, connue pour sa liberté de gestion. Le PEA ne permet pas une telle souplesse, bien que la loi Pacte de 2019 ait amélioré ce point. En effet, les retraits partiels effectués après les cinq ans du PEA n’entraînent plus la fermeture du plan et les versements demeurent possibles, alors qu’auparavant, tout retrait effectué sur un PEA de moins de 8 ans était synonyme de clôture.