Le contrat n’a pas de durée. Vous pouvez toutefois fixer une durée déterminée, et la prolonger par reconduction tacite année après année. À l’échéance, la somme que vous percevez est un capital évolutif : il est composé de votre épargne, et des intérêts qu’elle a générés.
Le versement de l’assurance-vie se fait à la fin du contrat, ou suite au décès de l’assuré. La somme investie est alors reversée sous forme de rente ou de capital.
Il est possible de retirer tout ou partie de votre capital à tout moment, dès que vous le souhaitez. Toutefois, la fiscalité qui s’applique n’est pas la même selon le moment où vous effectuez le rachat.
Si le capital investi sur votre assurance-vie n’est pas imposable, les intérêts qu’ils génèrent sont soumis à l’impôt. Deux solutions possibles :
- Inclure les gains générés par les intérêts à vos revenus imposables. Dans ce cas, l’imposition de ces gains dépend de votre taux d’imposition ;
- Choisir l’imposition des intérêts lors du retrait. Le taux d’imposition dépend alors du PFL (Prélèvement forfaitaire libératoire).
Concrètement, si vous retirez vos capitaux durant les 4 premières années de votre contrat, les intérêts seront imposés à 35 %. Le taux descend à 15 % si vous effectuez un rachat entre la 4e et la 8e année du contrat. Après la 8e année, un abattement s’applique sur les intérêts. Il atteint au maximum 4 600 € pour une personne seule, et 9 200 € pour un couple marié.