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Assurance-vie : que se passe-t-il en cas de décès du souscripteur ?

Assurance-vie : que se passe-t-il en cas de décès du souscripteur ?

Publié le 04/03/25

3 minutes 48

Epargne et Placement
Assurance vie

Le cadre fiscal avantageux et les modalités de transmission figurent parmi les plus grands avantages de l’assurance-vie. Ce qui en fait l’un des placements financiers préférés des Français. Mais qu’advient-il de ce contrat en cas de décès du souscripteur ? Entre fiscalité, transmission et démarches à suivre, on fait le point sur l’avenir d’un contrat d’assurance-vie en cas de décès de son souscripteur. 

Que devient l’assurance-vie au décès du souscripteur ? 

Le décès de son souscripteur entraîne automatiquement la clôture d’un contrat d’assurance-vie. L’intégralité des sommes détenues sur celui-ci est alors transmise à ou aux bénéficiaire(s) désigné(s) dans la clause bénéficiaire du contrat. 

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Le souscripteur a désigné un ou plusieurs bénéficiaires 

Si le détenteur de l’assurance-vie a désigné un ou plusieurs bénéficiaires, le capital leur est transmis. À noter qu’il est possible de désigner toute personne de votre choix comme bénéficiaire, même mineure : 

  • Un membre de votre famille, 

  • Un tiers sans lien de parenté, 

  • Un personne morale : association, fondation, etc. 

Note

Bon à savoir : c’est au moment de la souscription du contrat, que le choix des bénéficiaires est effectué. Vous aurez même la possibilité de choisir l’ordre des bénéficiaires et la répartition du capital entre chacun d’eux.

Au décès du souscripteur du contrat, il revient aux bénéficiaires désignés de contacter l’assureur et de le notifier du décès. Ils devront alors fournir les pièces justificatives nécessaires afin de percevoir le capital. 

Aucun bénéficiaire n’est désigné 

En l’absence de bénéficiaire nommément désigné au moment du décès, le capital du contrat d’assurance-vie intègre la succession du défunt. Autrement dit : ce sont vos héritiers qui perçoivent le capital. 

Dans ce cas, les abattements spécifiques de l’assurance-vie ne s’appliquent pas. Cela signifie que l’intégralité du capital est soumise aux droits de succession

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Existe-t-il des droits de succession sur une assurance-vie ? 

L’assurance-vie ne fait pas partie de l’actif successoral du défunt. Cela signifie que le capital transmis aux bénéficiaires désignés dans le contrat n’est pas soumis aux droits de succession

C’est l’un des principaux atouts de ce type de placement. Vous pouvez en effet transmettre votre patrimoine à vos proches, avec ou sans lien de parenté, en toute simplicité et sérénité. 

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Quelle est la fiscalité appliqué en cas de décès du souscripteur ? 

Hors succession, le capital transmis via votre assurance-vie bénéficie d’une fiscalité très avantageuse. Un atout non négligeable pour ce produit d’épargne. 

En assurance-vie, la fiscalité applicable aux sommes transmises varie selon :  

  • La date de souscription du contrat, 

  • La date de versement des primes, 

  • L’âge du souscripteur au moment des versements. 

La fiscalité si un ou plusieurs bénéficiaires sont désignés 

Pour les primes versées avant vos 70 ans 

Pour les primes versées sur le contrat d’assurance avant vos 70 ans, chaque bénéficiaire profite d’un abattement de 152 500 euros sur les droits de succession

Au-delà, le capital est soumis à un prélèvement de : 

  • 20 % pour la fraction du capital comprise entre 152 500 euros et 852 500 euros, 

  • 31,25 % pour la fraction du capital supérieure à 852 500 euros. 

Pour les primes versées après vos 70 ans 

Pour les primes versées sur le contrat après vos 70 ans, vos bénéficiaires se partagent un abattement global de 30 500 euros sur les droits de succession

La fraction supérieure à 30 500 euros est soumise aux droits de succession. Les règles applicables dépendent principalement du lien de parenté entre l’assuré et le bénéficiaire. 

La fiscalité en l’absence de bénéficiaire 

En l’absence de bénéficiaire désigné, l’intégralité du capital est susceptible d’être soumise aux droits de succession. Vos héritiers ne profiteront donc pas des abattements spécifiques de l’assurance-vie. Le barème des droits de succession applicable dépendra alors du lien entre le défunt et l’héritier. 

Note

Bon à savoir : la fiscalité de l’assurance-vie est la même pour tous les bénéficiaires, sauf si le capital est transmis au conjoint survivant du défunt (époux ou partenaire de PACS). Dans ce cas, il est entièrement exonéré d’impôt. Cette exonération s’applique également aux frères et sœurs, s’ils sont célibataires, veufs, divorcés ou séparés, âgés de plus de cinquante ans ou handicapés et domiciliés chez le défunt depuis au moins 5 ans.

Comment souscrire un contrat d’assurance-vie ? 

En faisant appel à un professionnel de la gestion de patrimoine, vous avez la possibilité d’accéder à des contrats intéressants. Grâce à son expertise, le conseiller en gestion de patrimoine va sélectionner et vous proposer les contrats d’assurance-vie les mieux adaptés à vos besoins.  

Chez Quintésens, nos experts ont accès à plus de 1 200 fonds diversifiés et de qualité, leur permettant de vous proposer un contrat 100 % personnalisé et avec un rendement avantageux.  

Mais ce n’est pas tout ! En fonction de vos besoins, nos équipes s’engagent à vous assurer un suivi personnalisé sur toute la durée de votre placement : de l’ouverture aux arbitrages.  

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En bref 

Que se passe-t-il pour le contrat d’assurance en cas de décès de son souscripteur ? 

Le décès de son souscripteur entraîne automatiquement la clôture du contrat d’assurance-vie. L’intégralité des sommes détenues sur celui-ci est alors transmise à ou aux bénéficiaire(s) désigné(s) dans la clause bénéficiaire du contrat. 

Y a-t-il des droits de succession sur un contrat d’assurance-vie ? 

L’assurance-vie ne fait pas partie de l’actif successoral du défunt. Cela signifie que le capital transmis aux bénéficiaires désignés dans le contrat n’est pas soumis aux droits de succession. 

Quelle est la fiscalité appliqué en cas de décès du souscripteur ? 

Hors succession, le capital transmis via votre assurance-vie bénéficie d’une fiscalité très avantageuse. Un atout non négligeable pour ce produit d’épargne. En assurance-vie, la fiscalité applicable aux sommes transmises varie selon : la date de souscription du contrat, la date de versement des primes, l’âge du souscripteur au moment des versements. 

Est-ce le bon moment pour investir dans une assurance-vie ? 

Oui, c’est le bon moment pour investir dans une assurance-vie ! Avec la baisse des taux de rendement des livrets d’épargne bancaires, il est plus que nécessaire de se tourner vers des produits bien plus performants, comme l’assurance-vie, pour optimiser son épargne et faire fructifier son capital. 

Combien investir sur une assurance-vie ? 

100 euros suffisent pour ouvrir une assurance-vie. Or, le montant idéal à placer sur son contrat est propre à chacun. Il va dépendre de vos projets de vie, votre niveau de revenus, du temps qui vous sépare de la retraite, ou plus généralement de votre horizon d’investissement. 

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