Après la pandémie, la Banque centrale européenne (BCE) a injecté des liquidités sur les marchés bancaires, ouvrant la voie à des taux d’emprunt attractifs pour développer son patrimoine.
Les effets conjugués de la reprise post-Covid, de la crise énergétique et de la guerre en Ukraine sont venus changer la donne. La BCE a souhaité rendre l’endettement plus cher afin de diminuer la quantité de monnaie en circulation, de ralentir la demande de biens et de services et, par ricochet, de réguler les prix.
L’effet de l’inflation sur l’immobilier s’est fait ressentir par des hausses successives des taux directeurs, aussi appelés taux de refinancement : + 0,50 point en juillet 2022 et + 0,75 point en septembre 2022.
Il s’agit des taux auxquels les établissements de prêts empruntent auprès des banques centrales, avant de les répercuter à leur tour sur les crédits accordés aux particuliers ou aux entreprises.
En d’autres termes, les taux d’intérêt sont revus à la hausse. À mensualités égales, les montants accordés diminuent. Les candidats à l’achat se heurtent à des banques qui prêtent moins, et pour plus cher.