Souscrire un contrat d’assurance-vie en capital-investissement n’implique pas d’investir directement dans des entreprises européennes. La loi Macron 2015 prévoit que l’épargnant investisse dans un fonds piloté par la compagnie financière qui gère son contrat. Grâce à cette mesure, il sera possible de récupérer son investissement en titres ou en numéraire lors du rachat d’une succession.
En France, l’assurance-vie représente 1 615 milliards d’euros, investis à 75 % dans des placements en fonds en euros sécurisés. Toutefois, la rentabilité de ces solutions financières souffre depuis 2016 de la chute des taux, au point de rendre incertaine la garantie permanente en capital dont ils bénéficient, qui coûte de plus en plus cher aux assureurs.
L’accès au private equity (les sociétés non cotées) n’est pas une nouveauté. En effet, depuis plusieurs années, les pouvoirs publics incitent les assurées à soutenir les PME et les ETI en contrepartie d’allégements fiscaux, à travers des contrats spécifiques comme le NSK ou le contrat Vie génération. Ces deux contrats bénéficient d’un abattement successoral augmenté de 20 % contre un investissement en capital-risque. Tout l’avantage du contrat d’assurance-vie en capital-investissement réside dans la possibilité pour le bénéficiaire de pouvoir retirer son investissement en titres.