Plusieurs dispositifs permettent de transmettre son patrimoine financier et/ou immobilier bien avant son décès.
- La donation entre époux
Elle est destinée à augmenter la part d’héritage du conjoint. Elle doit toutefois porter sur la quotité disponible (la partie du patrimoine que l’on peut donner librement).
- La donation partage
Elle peut être effectuée au profit d’enfants, de petits-enfants et éventuellement de collatéraux.
- Le don familial
Sous réserve d’avoir moins de 80 ans, une personne peut donner jusqu’à 31 865 € à un enfant, petit-enfant, arrière-petit-enfant ou neveu ou nièce (en cas d’absence de descendance) sans payer de droit de donation. Le bénéficiaire doit être majeur et l’exonération ne pourra être renouvelée que tous les 15 ans.
- La donation
Il est possible de donner un bien mobilier ou immobilier à ses enfants, ses petits-enfants, la personne avec qui l’on partage sa vie ou à une personne étrangère à sa famille.
Il faudra toutefois ne pas dépasser la quotité disponible, sous peine d’une éventuelle remise en cause par des héritiers héréditaires.
Le don peut prendre la forme d’un don d’usage (lors d’un événement significatif comme un mariage, un anniversaire, etc.) ou d’un don manuel (objet ou somme d’argent).
- La donation avec réserve d’usufruit
Il est tout à fait envisageable d’accorder la nue-propriété d’un bien à ses héritiers (enfants, conjoint) tout en conservant la jouissance du bien (usufruit). Cette solution a pour principal avantage de réduire la base d’imposition pour le donateur mais aussi, lorsqu’elle est choisie tôt, de réduire le montant des droits de donation qui sont définis en fonction de la valeur de la nue-propriété. On notera par exemple que si le donneur est âgé de 61 ans, la valeur de la nue-propriété sera de 50 % de la valeur totale du bien. À 71 ans, la valeur de la nue-propriété s’élèvera à 60 % de la valeur totale du bien.