Le nantissement d’un contrat d’assurance-vie implique trois acteurs : l’emprunteur, l’organisme prêteur, et la compagnie d’assurance qui détient votre assurance-vie (qui peut, par ailleurs, être détenu par votre établissement bancaire).
Selon l’article 2356 du Code Civil, le nantissement doit être conclu par écrit sous peine de nullité.
Vous disposez de deux solutions pour nantir votre contrat d’assurance-vie :
La rédaction d’un acte sous seing privé : il est rédigé par l’emprunteur et le prêteur (l’assureur est alors notifié) ;
La rédaction d’un avenant au contrat, signé par les trois parties.
Dans les cas les plus fréquents, l’établissement de crédit demande le nantissement du contrat d’assurance-vie avec l’accord de l’emprunteur. Une main levée est alors nécessaire pour mettre fin au nantissement, même lorsque le prêt est arrivé à échéance.
Parfois, le prêteur peut se contenter d’une simple désignation comme bénéficiaire du contrat et ce n’est qu’en cas de décès qu’il touchera le capital à hauteur des sommes restantes dues dans le prêt. Alors, il ne s’agit plus d’un nantissement, mais d’un aménagement de la clause bénéficiaire.
Dans tous les cas, lorsqu’un bénéficiaire a formellement accepté le bénéfice du contrat au préalable, il faut obtenir son accord pour que le nantissement soit valable.