Avec la disparition progressive de la taxe d’habitation pour les résidences principales, mesure emblématique du programme électoral d’Emmanuel Macron, un manque à gagner de plusieurs milliards d’euros va impacter les communes. Selon un rapport remis au Premier ministre en mai dernier, le manque à gagner pour les collectivités (communes, départements, régions) s’élèverait à près de 24 milliards d’euros*. Pour compenser cette perte, les propriétaires d’un bien immobilier vont sans doute être mis à contribution. En effet, il semblerait qu’une des solutions pour compenser les pertes liées à la suppression progressive de la taxe d’habitation serait de récupérer de l’argent en augmentant la taxe foncière.
Autre raison d’une hausse de la taxe foncière : la possible revue des bases cadastrales. La taxe foncière actuellement est fixée selon des bases locatives datant de 1970. Ces bases reposent sur la localisation du bien et de ses équipements en place à cette date. Or, aujourd’hui, ces bases ne sont plus d’actualité. Réévaluer les bases cadastrales pourrait ainsi prendre en compte notamment les rénovations effectuées dans les logements.
Enfin, un grand nombre de communes seraient concernées par une baisse des dotations de l’État. Pour pallier ce manque financier, elles pourraient augmenter leur taux d’imposition pour faire face aux dépenses.