La taxe d’habitation est un impôt historique en voie de disparition. Elle est due par la personne qui occupe, au 1er janvier de l’année, tout bien immobilier dont elle est propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit. Cette taxe porte sur le logement comme sur ses dépendances (parking, cave, garage, etc.). Elle peut donc être payée en plus de la taxe foncière par les propriétaires occupants, qui s’acquittent successivement de deux impôts liés à leur logement (le fait d’être propriétaire d’une part, et le fait d’en avoir la jouissance d’autre part), une fois l’automne venu.
Si la taxe d’habitation est amenée à disparaître, c’est parce que le Gouvernement souhaite qu’à horizon 2023, plus aucun foyer n’ait à la payer. Actuellement, elle a ainsi été supprimée pour près de 80 % des foyers fiscaux. À l’instar de la taxe foncière, elle est perçue au profit des communes, des groupements de communes, de divers organismes et des départements.
Reste une question : qui paie la taxe d’habitation si personne n’habite dans le logement ? Les premières années, personne. En revanche, si cette situation perdure plus de deux ans (deux 1er janvier consécutifs), c’est le propriétaire qui est imposé, au titre de la taxe d’habitation sur les logements vacants.