Malgré les avantages du dispositif Malraux, il est parfois plus intéressant d’opter pour le déficit foncier, un autre mécanisme qui permet de déduire un certain nombre de charges des revenus locatifs. Les charges déductibles concernent les dépenses de travaux, l’assurance PNO, les frais d’administration et de gestion, les charges de copropriété, la taxe foncière, etc. Lorsque ces charges sont supérieures aux revenus locatifs, elles génèrent un résultat négatif appelé alors le déficit foncier (DF).
Le déficit foncier doit concerner un investissement réalisé dans l’ancien réhabilité, et l’opération doit comporter des travaux importants. La somme conséquente allouée aux travaux doit permettre de « gommer » le revenu foncier, et donc de générer un déficit. Le déficit foncier est déductible du revenu global et des loyers. Il permet ainsi de réduire la base taxable à l’impôt sur le revenu, mais aussi d’effacer les prélèvements sociaux de 17,2 % jusqu’à 10 ans reportables. Le déficit foncier est imputable sur le revenu global dans la limite de 10 700 euros par an pendant deux années consécutives.
Alors, plutôt déficit foncier ou dispositif Malraux ? Pour faire votre choix, n’hésitez pas à demander conseil à un professionnel. Il saura vous indiquer quelle solution est la mieux indiquée en fonction de votre profil et de votre situation.