Définir ses objectifs
Pour définir vos objectifs, il faudra vous demander quelles sont vos attentes vis-à-vis de cet investissement.
Est-ce que vous souhaitez qu’il vous rapporte une certaine somme chaque mois, s’autofinance (c’est-à-dire que les loyers couvrent les dépenses liées au logement et au remboursement du prêt), ou êtes-vous prêt à y consacrer de l’argent chaque mois ?
L’investissement locatif implique des enjeux différents selon les objectifs à moyen et long terme de chacun. On ciblera donc un type de bien et sa location en fonction de ses propres objectifs. À titre d’exemple, si votre principale motivation consiste à générer des revenus, rien ne vous empêche d’investir dans un local commercial ou un parking. En revanche, si vous visez de vous y installer plus tard, ce ne sera pas un investissement adapté à vos projets.
Budget : anticipez le financement de votre bien
Une fois que vous aurez défini vos objectifs, il vous faudra déterminer votre budget et établir un plan de financement détaillé : analyse de votre capacité d’emprunt, le budget que vous souhaitez consacrer à cet investissement, votre épargne disponible, etc.
Même si les loyers à percevoir sont censés rembourser votre prêt, voire générer du cashflow, vous devez être en mesure de monter un dossier solide, au même titre que pour l’achat d’une résidence principale.
Il est important de considérer que votre investissement vous engage dans le temps et que sa rentabilité locative pourrait être compromise si vous décidez, ou êtes contraint de le revendre trop tôt.
Quel bail et quel régime fiscal choisir ?
Autre paramètre à absolument prendre en considération : le choix du type de bail et de la fiscalité associée.
En général, la location nue (lorsque le bien n’est pas intégralement équipé) apporte l’assurance de baux longue durée, avec moins de risques de vacances locatives par rapport au meublé. La location meublée, elle, permet de miser sur un rendement locatif plus élevé et reste très appréciée des investisseurs.
En effet, la location en meublé bénéficie d’avantages fiscaux plus avantageux, les revenus générés étant soumis au régime micro-Bic ou réel, avec des abattements de 50 ou 71 % selon leur montant. À noter que les recettes annuelles déterminent également le statut de Loueur Meublé Professionnel (LMP), si elles dépassent 23 000 euros ou Non Professionnel (LMNP) si leur montant est en dessous de ce seuil.