Au-delà de l’arbitrage entre vos besoins économiques immédiats et futurs, l’impact fiscal doit également être étudié car il sera différent selon si vous décidez de placer ou garder votre prime.
Recevoir sa prime
Les sommes reçues au titre de l’intéressement sont soumises à l’impôts sur le revenu si elles sont perçues directement. En revanche, elles sont exonérées de cotisations sociales, à l’exception de la CSG et CRDS.
L’intérêt fiscal de cette option dépend donc de deux paramètres propres à chaque salarié : le montant de la prime et son taux marginal d’imposition (TMI) sur le revenu. Plus votre TMI est élevé, moins la somme perçue, après application de l’impôt sur le revenu, sera élevée. Ce paramètre est à prendre en compte si vous souhaitez optimiser votre épargne salariale.
Placer sa prime
Si la prime est placée sur un plan d’épargne salariale, elle échappe à l’impôt sur le revenu et est également exonérée de cotisations sociales. L’exonération de l’impôt s’applique dans la limite de 75 % du plafond de la Sécurité Sociale pour l’intéressement, 43 992 € en 2023.
L’exonération est totale pour la participation si la durée minimale du blocage du plan est de 5 ans. Attention, si le délai de 15 jours à compter de la réception de la somme n’est pas respecté, l’intéressé qui verse sa prime sur un plan d’épargne salariale ne bénéficie d’aucune exonération.